90 ans, ça se fête # 7 : Cousinade chez Yvette !
Célébrer 90 ans d’existence en racontant l’histoire des femmes et des hommes qui ont fait, et font, la belle-iloise. Les rencontrer, les questionner, traverser leur existence. C’est ce que nous vous retranscrivons en images et en mots, pour partager un moment ensemble en cette année-anniversaire.
Pour le 7eme portrait de l’année, nous vous emmenons en terre rennaise chez Yvette, où nous sommes invités pour une dégustation festive de nos recettes apéritives autour d’une tablée familiale réunissant 4 générations !
Quelle veine ! En ce samedi matin d’arrière-saison, le soleil brille dans le ciel breton et nous avons la chance d’être invités à l’apéritif chez Yvette. Rendez-vous à 11h tapantes à une vingtaine de kilomètres de Rennes pour lancer les festivités de la cousinade en l’honneur des 30 ans de sa petite-fille, Claire. Le coffre rempli de boîtes et de cadeaux, nous prenons la direction du pays rennais en compagnie d’Éric de Bagneux, notre photographe portraitiste, lui aussi de Quiberon !
LA FAMILLE
Yvette, 86 ans, fine cuisinière et superbe mère, grand-mère et arrière-grand-mère, est la doyenne d’une joyeuse tribu dont le socle fut d’abord scellé sur la bonne entente de deux sœurs, puis sur celle de cinq cousins germains !
Très proches, ses trois petites-filles - Marine, Barbara et Claire - et deux petits-fils - Alexandre et Victor – aujourd’hui trentenaires, ont passé beaucoup de temps ensemble pendant l’enfance : « toutes nos vacances, et même en dehors car nous avons grandi à côté les uns des autres, à Rennes ! ».
Même s’il y en qui sont partis vivre à Bordeaux ou à Paris aujourd’hui, ils essayent toujours d’être là aux repas de famille : « Quand on en manque un, ça nous embête vraiment ! » explique Barbara.
Nelly et Lionel, jeunes retraités, font eux aussi de leur mieux pour être toujours présents, même si « ils sont encore moins disponibles qu’avant, toujours occupés ! » selon leurs enfants. « Avec les pièces rapportées et les arrière-petits-enfants, la famille s’agrandit et nous avons beaucoup de plaisir à nous retrouver ensemble. Se réunir, c’est chouette ! » poursuit Nelly, la fille d’Yvette.
Pilier de la famille, Yvette leur a transmis ce qui les relie : le goût des bonnes choses et le sens de la camaraderie. « Nous sommes une famille soudée, nous aimons bien manger, et nous avons un point commun : la belle-iloise ! ».
Voilà pourquoi nous sommes ici. Fans de nos produits, il parait qu’à chaque fois qu’il y a un apéritif, que ce soit chez les uns ou chez les autres, « il y a toujours la belle-iloise ! ». Ça tombe bien, parce que nous avons amené de quoi les enchanter : nos charmants tartinables, notre élégant coffret 90 ans et nos émiettés adorés !
Alors, c’est parti pour une dégustation à la bonne franquette de nos bonnes recettes, accompagnées de pain celtique, vigne du jardin, et quelques tomates du potager. Il n’y a plus qu’à trinquer aux 30 ans de Claire, et comme nous sommes de la partie, aux 90 ans de la belle-iloise aussi !
LA BELLE-ILOISE
C’est Yvette qui a découvert la belle-iloise en premier. Elle se souvient du premier magasin où elle est entrée :
« C’était sur la Côte... Ce n’était pas à Rennes parce qu’il n’y avait pas de magasin là-bas à l’époque. Le tout premier ce doit être la Baule. On venait d’y acheter un appartement, et j’ai découvert le magasin par hasard dans la rue. En voyant la belle vitrine, je me suis dit : « Allez, je vais tester ! ». J’ai toujours aimé les devantures des épiceries fines, et je suis rentrée par curiosité.
— Si c’est la Baule, ça devait être en 1992, il y a tout juste 30 ans, à la naissance de Claire ! », souligne son gendre, Lionel.
Ce qui a plu d’emblée à Yvette c’est « le grand choix de recettes qui permet de déguster différents poissons cuisinés autrement », et le fait que ce soit « bon, très bon ! ». « C’est très agréable d’avoir ça à l’apéritif » précise-t-elle.
Alors, Yvette a fait découvrir la belle-iloise aux siens - ils racontent :
« On a mangé la belle-iloise à tous les repas de famille !
— À chaque apéro, Mamie sort une boîte…
— Et elle en commande chaque année au Père Noël aussi !
— Tous les Noëls, il y a un coffret-cadeau pour les enfants, pour les petits-enfants, et les arrière-petits-enfants en profitent aussi !
— On a tous un tiroir rempli de boîtes la belle-iloise à la maison ! »
Nelly poursuit : « Même en dehors de Noël, lorsqu’on a un petit cadeau à faire et qu’on est à court d’idée, c’est pratique… il suffit d’aller à la belle-iloise pour trouver un petit paquet, un petit colis, et ça fait toujours plaisir ! »
Lorsque l’on demande à Yvette quelle est sa recette préférée, elle hésite : « Je ne vais quand-même pas dire la sardine mais j’adore la sardine… ».
La petite Nina, 4 ans, intervient : « Mamie, dis saumon, dis saumon s’il te plaît !! ». Nelly constate face à la boîte bien entamée : « Il a beaucoup de succès auprès de Nina, le saumon ! ».
Mais Yvette tient à ses classiques :
« La sardine c’est bon pour le cœur. Alors je dirais que ma préférée, c’est la Saint-Georges !
— Nous on adore les émiettés, affirme Claire.
— Oh oui, les émiettés ! Le Zanzibar ! s’exclame Jonathan, son compagnon.
— Antoine, c’est toi qui les manges comme ça, à la cuillère, non ?
— Ah moi je ne fais que ça, je les mange à même la boîte, j’adore ça en rentrant du boulot ! ».
Julien et Marine ajoutent que lorsqu’ils ont des invités, ils ouvrent tout simplement les boîtes et chacun se sert : « C’est hyper convivial en fait ! L’avantage c’est que les boîtes sont super jolies, alors ça fait une belle table. Elles sont colorées et ça donne envie de piocher dedans ».
Que de compliments pour nos 90 ans !
LES MAGASINS
Yvette est plutôt magasins. Elle aime découvrir les nouvelles vitrines, et apprécie d’être reconnue à son magasin du quotidien, celui de Rennes.
« On me reconnaît à chaque fois, c’est très agréable ! » nous dit-elle, avant de se rappeler : « Sauf une fois, c’était un petit jeune » poursuit Yvette, « … ça devait être un stagiaire ! ».
Et les rires s’entonnent autour de la table sous le doux soleil d’arrière-saison.
Barbara enchaîne :
« Aller en magasin, c’est sacré !
— Le jour où la boutique a ouvert à Rennes, Yvette a dit : « Bon, il faut que j’aille rue de Nemours ! Qui m’emmène ? raconte Julien.
— Quand tu viendras à Bordeaux Mamie, on ira à celui de Bordeaux, il est grand ! lance Victor à Yvette.
— Moi j’aime beaucoup celui du Port du Crouesty, il est très sympa, avec les deux niveaux, le jonc de mer au sol… Il est beau ce magasin ! » partage Barbara.
— Nous on se réapprovisionne à celui de Saint-Malo en général, explique Florence.
— Cet été on est tombés sur la belle-iloise à Collioure ! Je me suis dit : « Tiens ! Il y’a la belle-iloise ici aussi ! » raconte Julien.
— Et nous pareil à Chambery ! rebondit Jonathan. Et on a laissé tomber notre énième raclette party ! ».
Tous apprécient « les petits toasts qu’on peut déguster en magasin : c’est comme ça qu’on a découvert des nouvelles recettes ! ».
BIEN MANGER
La tribu d’Yvette aime passer du temps à table :
« Chez nous, le repas, ça dure longtemps !
— Pour vous dire, à Noël on passe à table à deux heures du matin généralement. Avant, c’est l’apéritif avec la belle-iloise !
— Ça se finit à l’aube, avec la belotte et les desserts, qui sont à tomber !
— Mamie est une ancienne cuisinière alors du coup…
— Pour ce midi j’ai fait des choux à la crème et un petit-duc ! » annonce Yvette aux autres, ravis.
Cuisinière de métier toute sa vie, comme sa mère, pour Yvette :
« Bien manger, c’est important. Nous aimons tous bien manger ici !
— C’est grâce à toi, tu nous as transmis le goût des bonnes choses. L’alimentation fait partie de l’éducation, poursuit Marine, institutrice et mère de famille, qui échange au quotidien avec les plus jeunes sur ce qu'est le bien-être, comment manger sainement.
— C’est vrai qu’Yvette est très exigeante sur la qualité des produits, et cette exigence nous a été transmise, rebondit Claire.
— Ah oui il y a zéro tolérance ! » confirme Victor.
Alors nous demandons à Yvette, comment reconnaître un bon produit :
« Quelquefois, rien qu’à le voir, mais je regarde aussi la composition…
— Ah oui, quand on va faire les courses ensemble, on passe du temps à lire les étiquettes ! confirme Marine.
— C’est important que ce soit naturel, sans additifs, poursuit Yvette.
— C’est pour ça que tu aimes bien la belle-iloise ! lui répond Julien.
— Il faut savoir d’où ça sort… J’achète en circuit-court : je vais chez le primeur ou le cultivateur pour les fruits et légumes, à la ferme pour la viande, je fais mon jardin : je fais pousser des betteraves, pommes de terre, salades, tomates… et pour les œufs et les pommes, ce sont des copines en campagne qui m’en amènent ! »
Julien a ouvert son propre restaurant avec son frère chef cuisinier il y a 7 ans. Pour cet ancien journaliste, « Travailler en famille, c’est sacré ! ».
Julien, du métier aussi, partage la même vision qu’Yvette. Il tient un restaurant au cœur du centre historique de Rennes, à deux pas de la cathédrale : le 2 rue des Dames, labellisé restaurant de qualité par le Collège culinaire de France.
« C’est un restaurant à l’ambiance conviviale où les gens savent ce qu’ils mangent : le poisson est uniquement péché par des marins bretons et acheté dans des criées bretonnes. Chaque jour, les clients ont dans leur assiette ce qui a été pêché dans la nuit. On est sur du ultra-frais et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus ! ».
LA BRETAGNE
Hormis Jonathan, de Limoges, toute l’assemblée est née en Bretagne. L’occasion parfaite de leur demander ce que c’est d’être breton, ce que cela porte :
« Le breton s’adapte à toute situation ! lance Barbara.
— On rencontre des bretons partout quand on voyage ! s’exclame Claire.
— Oui, nous sommes voyageurs. On a la curiosité d’aller voir ailleurs, confirme Lionel.
— C’est dû au côté marin, à l’héritage des marins, à la liberté qu’il y a derrière, explique Antoine.
— Les bretons sont des bosseurs et des fonceurs. Les choses impossibles on les fait. Par passion, par envie de faire les choses, de les faire bien, poursuit Lionel.
— C’est toujours bien d’être breton. Généralement quand tu arrives dans une région et que tu dis que tu es breton, les gens viennent te parler. On est bien accueillis ! raconte Victor, en connaissance de cause, puisqu’il s’est expatrié à Bordeaux depuis peu.
— Ils veulent trinquer avec toi ! lance Lionel.
— Ils veulent vérifier si le breton tient la marée ! rebondit Julien.
— En tout cas, je trouve qu’en Bretagne on mange bien ! conclut Jonathan, en bon breton d’adoption.
LES SOUVENIRS
Claire et Jonathan, ont un souvenir mémorable avec la belle-iloise à nous partager :
« Nous aimons beaucoup voyager, et comme notre priorité c’est plutôt de découvrir des nouveaux paysages que de se faire des restos, on emmène toujours des boîtes la belle-iloise dans nos bagages pour se faire des petits plaisirs pendant le voyage.
— L’été dernier nous en avons amené en Norvège pour notre road-trip en van ! On avait prévu un voyage 100% réchaud et Mamie m’a donné des boîtes la belle-iloise avant de partir en me glissant « Il faut que vous mangiez en vacances ! ».
— Nous en avons dégusté devant le glacier Svartisen dans le Nord de la Norvège, et c’était l’un de nos meilleurs repas !
L'AVENIR
Lorsque nous leur demandons ce qui leur donne de l’espoir pour l’avenir, Lionel prend la parole en premier : « Nous, c’est la famille. Ce sera toujours ça, notre espoir, avec Nelly : les petits-enfants, les voir grandir, passer du temps avec eux, même s’ils sont un peu loin. Profiter de la vie c’est un bon planning pour l’année.
— Oui, il faut aimer la vie et être heureux : avancer, faire mieux, tout en se faisant plaisir ! ajoute Julien.
— Meilleur programme que de regarder les actus ! acquiesce Jonathan.
— Il faut s’attacher à des choses simples et prendre du bon temps avec la famille, les amis : aller à la mer, bien manger, boire des coups, rigoler » conclut Victor.
En cette mi-saison, ce moment passé avec Yvette et les siens nous rappelle que rien n’est plus précieux que de partager, et d’apprécier. Bons vivants et voyageurs, ils nous ont accueillis avec joie et sympathie - merci à eux pour ce moment où l’on a bien rit !
14 heures : il est grand temps pour nous de les laisser attaquer le déjeuner. Les enfants ont de nouveau faim et Nina s’écrie « Galette-saucisse, galette-saucisse ! », une vraie petite rennaise !
Crédit photos : Éric Frotier de Bagneux / ericfrotierdebagneux.photoshelter.com
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